Partenaires

11 juillet 2014 - en Polynésie Française

pf-partenaire

INTEGRE est un projet participatif de mise en oeuvre de nouvelles formes de gouvernance et d’un programme d’activités de développement élaboré et suivi par un grand nombre de partenaires.

À l’échelle de la Polynésie française, le projet INTEGRE avait vocation à :

  • Améliorer la mise en réseau et les capacités de tous les acteurs impliqués dans la gestion de l’environnement
  • Évaluer l’organisation de la gestion et de la surveillance de la ZEE ainsi que les coûts de gestion dans le cadre de mesures d’atténuation des effets du changement climatique et d’adaptation
  • Renforcer la filière « Agriculture biologique » afin de participer au développement d’une activité de production agricole plus respectueuse de l’environnement et moins consommatrice d’intrants.

 

photoCCTT16decembre2016

En Polynésie française, le Comité de Coordination Technique Territorial (CCTT) était chargé de valider et de suivre le plan d'action territorial INTEGRE.

Comptes rendus du Comité de Coordination Technique Territorial (CCTT) :

Sur chacun des sites pilotes, un Comité Local INTEGRE réunissait les acteurs impliqués sur le projet et des représentants de la société civile. Il avait pour rôle de suivre la mise en oeuvre du projet INTEGRE sur le site pilote et permettait de s’assurer de la bonne adéquation et de l'appropriation locale du projet.

Gouvernance du projet en Polynésie française : 

gouvernancepf

Actions Transversales

11 juillet 2014 - en Polynésie Française

Etude ZEE opunohu raiatea

INTEGRE a mis aussi en oeuvre des actions sur des thématiques transversales afin de construire des liens entre les différents sites pilotes, d’insérer la Polynésie française dans les réseaux régionaux des PTOM et de valoriser les savoirs acquis à l’échelle du Pacifique. Focus sur ces actions transversales et de communication…

1. Création d’un réseau de fermes-pilotes en agriculture biologique

2. Gestion d'une grande aire marine protégée

Le projet INTEGRE a également mené des actions de communication afin de diffuser largement les résultats atteints et capitaliser sur les nouveaux savoirs.

pf projet site

 

ferme pilote bio

Cette action s’est inscrite dans une activité régionale de promotion et de développement de l’agriculture biologique dans le Pacifique. L’objectif était de développer une activité économique durable, respectueuse de l’environnement et adaptée aux contraintes insulaires. Ce projet est venu en appui de la politique du service du Développement rural (SDR) de la Polynésie française.

Trois actions étaient prévues :

  • Promouvoir et développer l’agriculture biologique dans les trois PTOM francophones du Pacifique
  • Améliorer les techniques en matière d’agriculture biologique et le processus de certification « bio »
  • Renforcer le réseau régional qui promeut l’agriculture biologique POET-Com (The Pacific Organic and Ethical Trade Community) et la participation des PTOM francophones à ce réseau

Pour ce faire, trois fermes-pilotes « bio » ont été créées en parallèle en Nouvelle-Calédonie (Lycée agricole Do Neva à Houaïlou), à Wallis-et-Futuna (Lycée agricole de Wallis) et en Polynésie française (Lycée agricole de Opunohu). Des expérimentations agronomiques, des séances de formation professionnelle et technique et des échanges d’expériences y ont été réalisés. Ces travaux ont été capitalisés à l’échelle du Pacifique et ont fait l’objet d’échanges régionaux réguliers.

En Polynésie française, il était prévu en particulier :

  • De mettre en oeuvre des expérimentations sur la fertilité des sols, les maladies et ravageurs de culture et sur les ressources végétales. Elles ont été menées sur l’exploitation certifiée « bio » du lycée d’Opunohu et celles d’un réseau d’agriculteurs également certifiés « bio ». INTEGRE a participé au financement ou cofinancement d’équipements techniques et de ressources humaines
  • De permettre des échanges d’expériences et de la formation professionnelle et technique pour des agriculteurs, étudiants, professionnels, à raison d’une session par an

Montant prévisionnel : 2,3 Mxpf / 19 300 €

Opérateurs : Service du Développement Rural (SDR)

Pour plus de détails, consulter la fiche activité :

transactiviteagribiopfdeux

Synthèse des activités prévues : 

synthesetransPFagribio

Pour les autorités polynésiennes, la mise en place d’une aire marine gérée à l’échelle de la ZEE est un des meilleurs moyens de se prémunir contre les effets du changement climatique ou d’en réduire les impacts. En effet, maintenir les récifs coralliens dans un bon état de santé est un moyen de préserver le bon fonctionnement des cycles biochimiques naturels, notamment de capture du CO2, et ainsi de conserver le potentiel de résilience des écosystèmes.

L’activité portée par le ministère de la Culture et de l’Environnement visait à réaliser une étude de référence sur la gestion et le financement des grandes aires marines protégées, afin d’appuyer le gouvernement polynésien dans son choix des modalités de gestion à mettre en oeuvre.

Montant prévisionnel : 3 Mxpf / 25 140 €

Opérateurs : Ministère de la Culture et de l’Environnement / Communauté du Pacifique

Pour plus de détails, consulter la fiche activité :

6 JdC motu Atara2

Synthèse des activités prévues :

synthesetransPFagribio

Groupes Ciblés : 

Les actions de communication doivent atteindre un public ciblé (partenaires, spécialistes, décideurs…), mais aussi les citoyens, pour qui les questions environnementales sont de plus en plus au coeur des préoccupations. Ces actions étaient destinées à prendre une dimension locale (sites pilotes), territoriale (Polynésie française), régionale (Pacifique Sud) et internationale (Europe). Les groupes ciblés étaient donc de nature variée :

  • Les partenaires locaux du projet : comités de gestion, opérateurs, employés
  • L’ensemble des parties prenantes qui évoluent au sein des sites pilotes ou à proximité (habitants, associations locales…)
  • Les décideurs locaux et autorités publiques concernés directement ou indirectement par le projet ainsi que leurs services techniques
  • Les partenaires régionaux du projet ainsi que les groupes constitués dans ce cadre, afin de capitaliser sur les expériences de chacun et de développer la coopération régionale : Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Wallis-et-Futuna
  • Les acteurs locaux impliqués dans des projets environnementaux similaires, afin de permettre les échanges et retours croisés d’expériences : associations environnementales, bailleurs de fonds, responsables de projets, communauté scientifique, communauté éducative, syndicats d’initiative, ONG
  • Les services et associations ayant trait à la culture océanienne, à l’agriculture et à l’environnement
  • Les médias locaux, régionaux, ultra-marins et internationaux : web, presse écrite, télévision
  • Le grand public et les scolaires
  • Les acteurs économiques présents au niveau des zones côtières des sites pilotes : pêcheurs, hôteliers…
  • Les instances publiques régionales et européennes impliquées directement ou indirectement dans le projet ainsi que les services de coopération régionale, les services de l’outre-mer et de coopération Europe-Pacifique : CPS (Nouvelle-Calédonie et Fidji), Union européenne, PROE, POET-Com…

Sensibilisation des enfants à la vie des anciens par larchéologue J. Kahn

Messages : 

Selon les groupes ciblés, les messages s’articuleront autour des notions suivantes :

  • La Polynésie française possède un patrimoine naturel exceptionnel dont il convient de maintenir l’intégrité pour les générations futures
  • La gestion intégrée des zones côtières est une solution adaptée et éprouvée pour le développement durable des îles du Pacifique, respectueuse de l’environnement et qui bénéficie aux populations locales
  • Les populations des îles s’impliquent fortement et sont actrices des décisions et des actions relatives à la préservation et la valorisation de leur environnement pour la mise en place de solutions pérennes
  • Les solutions et actions réussies expérimentées en Polynésie française ont valeur d’exemple pour être reproduites ailleurs, notamment dans la région Pacifique et en outre-mer
  • Le projet INTEGRE accompagne les politiques locales de gestion intégrée afin de les renforcer et améliorer les processus de gestion partagée de l’environnement. Les services de l’environnement sont également des partenaires privilégiés du projet
  • La préservation des milieux naturels contribue à la résilience de la société qui doit faire face aux changements globaux et aux risques naturels. Elle contribue aussi à maintenir des cultures traditionnelles et favorise le mieux vivre ensemble
  • Les PTOM tirent un bénéfice à coopérer entre eux et avec les autres territoires du Pacifique pour mettre en oeuvre des solutions régionales sur les questions d’environnement et de développement durable. L’Union européenne et la CPS leur apportent un soutien pour développer leurs projets

Concertation structure daccueil

pf sites

Le projet INTEGRE a poursuivi les objectifs suivants :

  • Accompagner un développement économique durable, notamment en matière de tourisme
  • Participer à la maîtrise des menaces d’origines anthropiques
  • Dynamiser le processus de gestion participative et mobiliser plus efficacement les acteurs locaux
  • Contribuer à la gestion durable et intégrée des ressources naturelles et culturelles

Le bilan des activités transversales est le suivant : 

- PF – C2BIO : Projet « réseau de fermes pilotes en agriculture biologique »

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« Grâce au projet INTEGRE, l’agriculture biologique a émergé en Polynésie française » (P. Couraud, Directeur de l’Agriculture).

D’un financement initial d’une vingtaine de millions de F.CFP apporté par le projet INTEGRE, cette activité a réussi à générer près de 80M de fonds publics pour atteindre un montant total d’une centaine de millions de francs pacifique. Ce succès repose sur l’engagement financier des partenaires du projet, la Direction de l’Agriculture et l’Etablissement Public d’Enseignement, de Formation et de Promotions Agricoles d’Opunohu (EPEFPA). Leurs investissements ont permis d’équiper les fermes pilotes d’Opunohu et de mettre à disposition un ingénieur spécialisé qui a conduit l’ensemble des expérimentations et des formations. Au-delà de l’investissement financier, la dynamique créée est aussi humaine. L’organisation des ateliers régionaux, notamment celui qui s’est tenu à Opunohu a permis de faire émerger une dynamique collective entre agriculteurs, tout particulièrement à Raiatea où une association d’agriculteurs bio, le SPG BioRaiatea, s’est formée à la suite des ateliers d’Opunohu et constitue à présent un vrai moteur pour le développement de l’agriculture biologique sur le territoire.

Des difficultés persistent cependant concernant l’approvisionnement en semences bio, le développement des engrais verts ou la viabilité économique des exploitations bio. Le projet a également montré que les formations n’attirent que peu d’agriculteurs et que l’accent doit être mis sur l’accompagnement technique personnalisé. Le développement va se poursuivre, la Direction de l’Agriculture a recruté en son sein le technicien formé sur la ferme pilote d’Opunohu et va mettre à disposition un technicien supérieur qui poursuivra les expérimentations sur l’exploitation du lycée agricole. Le laboratoire de recherches de la Direction de l’Agriculture va également mener des expérimentations sur le bio pour alimenter la dynamique. Enfin, le financement du 11è FED Régional va permettre de renforcer le dispositif.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.BIO Réseau de fermes-pilotes en agriculture biologique à Opunohu

- PF – C2Tr : Intégration de la gestion intégrée des zones côtières dans les politiques publiques

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A première vue, l’étude d’appui à la mise en place d’une grande aire marine gérée était peu en lien avec la thématique du projet INTEGRE, focalisée sur les zones côtières. Les résultats mettent cependant en avant la nécessaire articulation d’une aire marine protégée pélagique avec des outils de gestion côtiers gérés localement, développés entre autres, par le projet INTEGRE. Ce travail permet par ailleurs de concevoir la gestion intégrée au-delà des zones côtières et reprend les grands principes qui guident l’action du projet INTEGRE à savoir l’intégration intersectorielle, celle des différents niveaux de l’administration publique et la participation des acteurs.

La gestion intégrée des zones côtières reste encore peu appropriée par l’administration polynésienne. 4 ans de projet ont permis de montrer l’efficacité de la dimension participative de cette gestion sur des exemples concrets en matière de gestion des pêches ou de tourisme durable. Il n’a cependant pas été possible de formaliser des plans de gestion intégrée des zones côtières d’un point de vue juridique. La dimension intersectorielle reste la plus difficile à mettre en œuvre car les pratiques de travail en silos restent très ancrées dans la culture administrative. Le projet a néanmoins réussi à mobiliser plusieurs administrations sur des projets communs et à créer des instances de gouvernance du projet qui ont amenés différents secteurs autour d’une même table et à échanger et donc à planter les graines d’une future gestion plus intégrée.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.Tr Integration de la gestion integrée des zones cotières dans les politiques publiques

Les îles de Raiatea-Tahaa et leur lagon

11 juillet 2014 - en Polynésie Française

raiatea tahaa peggy

Le site pilote des îles de Raiatea et Taha’a héberge une biodiversité remarquable, mais les équilibres écologiques et sociaux, terrestres et lagonaires, sont menacés par le développement d’activités nautiques, touristiques, agricoles et perlicoles. Le projet INTEGRE est venu en appui des politiques publiques engagées ces dernières années pour accompagner le développement économique durable de ces deux îles.

Le projet INTEGRE s’est inscrit dans la dynamique de réseau et de concertation multi-acteurs. Il visait à promouvoir et mettre en oeuvre un développement durable de ces îles convoitées.

Un atelier régional à visée méthodologique a été réalisé en février 2014 à Nouméa avec les principaux acteurs institutionnels du projet. Une analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) a été réalisée comme outil de prédiagnostic, elle a été complétée lors de la 1re réunion du comité local du site le mois suivant.

Cette analyse a contribué à mieux définir la stratégie du projet et à mettre en cohérence les actions futures, l’enjeu principal étant d’accompagner le développement des activités économiques sans nuire à la qualité de l’environnement naturel et culturel. Ainsi, les objectifs retenus spécifiquement pour le projet de ce site sont les suivants :

  • Contribuer à la réduction des pollutions potentielles ou avérées issues des activités économiques : agriculture, pêche, perliculture, tourisme nautique...
  • Participer au développement d’activités économiques durables dans les domaines de l’agriculture biologique ou raisonnée, de l’écotourisme ou de la perliculture
  • Appuyer la mise en place d’une gestion durable et intégrée des usages lagonaires

 

tahaa raiatea panorama

Géographie :

Située à 210 km au nord-ouest de Tahiti, l’île de Raiatea fait partie des îles Sous-le-Vent dans l’archipel de la Société. Avec une superficie terrestre de 238 km2, elle est également la 4e plus grande de la Polynésie française. Surnommée aussi « l’île sacrée », Raiatea est parcourue par une chaîne de montagnes centrale et abrupte dont le plus haut sommet, le mont Tefatua, culmine à 1 017 m. Les massifs montagneux d’origine volcanique sont sillonnés de vertes vallées profondes et de plateaux fertiles.

En bordure, la plaine côtière relativement étroite accueille l’essentiel de la population humaine, soit 12 000 habitants répartis assez équitablement autour de l’île. L’île abrite des vestiges archéologiques, dont le marae (lieu sacré) Taputapuatea, situé sur un domaine foncier de 8 hectares, qui est le plus important de la Polynésie française d’un point de vue spirituel et archéologique (berceau des dieux polynésiens). Raiatea est divisée en trois communes, Uturoa, Taputapuatea et Tumaraa. Chef-lieu des îles Sous-le-Vent, Uturoa en est la principale agglomération. Elle possède un port en eau profond permettant le mouillage et l’accostage de navires de grande capacité.

Non loin de là, Taha’a, la petite île soeur de 88 km2, est enfermée dans le même lagon que Raiatea et offre des caractéristiques semblables. La population est de 5 220 habitants et le mont Ohiri domine l’île à 590 m d’altitude. Le lagon est parsemé de motus et occupe une superficie de 290 km2.

carteraiatea

Economie :

L’économie de Raiatea s’articule essentiellement autour d’activités agricoles et de pêche à petite échelle destinées au marché local et à l’approvisionnement des structures touristiques de Bora-Bora. Pour ce marché, toutes sortes de ressources halieutiques du lagon sont exploitées : poissons, crustacés, oursins... D’autres activités économiques prennent de l’essor telles que la perliculture et le tourisme. La présence de deux marinas permet à Raiatea d’accueillir les principales compagnies de location de voiliers du territoire et de développer ainsi le tourisme nautique, une activité en pleine expansion. Le trafic aérien et maritime important avec Tahiti et les îles voisines font de Raiatea une île ouverte et dynamique (dessertes aériennes journalières et nombreux quais pour les goélettes). L’économie de Taha’a est essentiellement tournée vers la culture de vanille tahitienne, dont elle est le premier producteur en Polynésie française, ainsi que la culture du coprah et d’un fruit de plus en plus prisé, le nono (Morinda citrifolia). L’agriculture familiale destinée à l’autoconsommation est très développée. Taha’a n’est pas équipée d’un aéroport, mais de nombreux quais pour goélettes sont présents tout autour de l’île.

economieraiatea

Biodiversité et pressions environnementales :

Au niveau marin, la présence de dix passes autour des deux îles offre une large ouverture vers l’océan et un renouvellement rapide des eaux du lagon. Celui-ci présente une superficie de 290 km² avec une profondeur maximale de 55 m. Raiatea et Taha’a sont creusées par de nombreuses baies profondes dont les récifs frangeants sont plutôt dégradés en raison des aménagements, mais propices à l’aquaculture (exemples : crevettes en enclos, crabes, etc.). Les écosystèmes coralliens situés au nord de Taha’a sont encore bien préservés et plus particulièrement les récifs-barrières.

Côté terrestre, Raiatea et Taha’a hébergent une biodiversité remarquable marquée par des formations végétales originales et un très fort taux d’endémisme au niveau de la flore. Le plateau du Te Mehani ‘ute ‘ute, situé au sud de Raiatea, concentre à lui seul la moitié de la diversité floristique de l’île, alors qu’il ne représente que 0,06 % de sa superficie ! Ce plateau de moyenne altitude (500 à 800 m) et d’une superficie de 69 ha, héberge en effet 216 espèces végétales dont 96 endémiques à la Polynésie française et 48 endémiques de Raiatea telles que l’emblématique variété de fleur de tiaré : latiare apetahi (Apetahia raiateensis). On trouve également sur ce plateau des sites de nidification du Pétrel de Tahiti (Pseudobulweria rostrata), un oiseau marin protégé en Polynésie française. C’est également un lieu sacré présentant des vestiges archéologiques.

Plusieurs menaces compromettent l’intégrité de ce patrimoine exceptionnel : la gestion insuffisante des activités en oeuvre sur les bassins versants, notamment l’agriculture, l’assainissement et les aménagements côtiers, ainsi que, pour l’espace lagonaire, la pêche, le nautisme ou le tourisme.

biodiversiteraiatea

Dispositifs locaux :

Ces dernières années, plusieurs programmes bénéficiant de financements ciblés ont permis d’élaborer des plans de gestion afin de tendre vers un objectif commun de réduction des impacts environnementaux et de préservation des milieux naturels :

  • Programme forestier du pays
  • Programme de conservation des espèces endémiques menacées (mis en place depuis 2004)
  • Plan de développement de l’agroforesterie : mise en place d’itinéraires pilotes de cultures associées arbres/produits vivriers (domaine de Maraeroa)
  • Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) : demande d’Uturoa, PGEM de Taha'a initié en 2008
  • Projet de développement du tourisme nautique : 120 millions de francs pour 16 sites des îles Sous-le-Vent, mis en oeuvre par la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) de Raiatea
  • Projet d’inscription du site archéologique de marae de Taputapuatea au Patrimoine mondial de l’UNESCO
  • Plan de gestion intégrée du domaine de Faaroa

Un atelier régional à visée méthodologique a été réalisé en février 2014 à Nouméa avec les principaux acteurs institutionnels du projet. Une analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) a été réalisée comme outil de prédiagnostic, elle a été complétée lors de la 1re réunion du comité local du site le mois suivant.

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association tamarii

Pour atteindre ces objectifs, un plan d’action a été construit et se décline en trois groupes d’activités :

Activité 1. Contribuer à la réduction des pollutions

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INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Gestion de la pollution terrigène et organique au travers de pratiques issues de la permaculture.
  • Valorisation des déchets d’abattoir.
  • Gestion des déchets professionnels.
  • Réduction de l’usage des herbicides agricoles.
  • Mise en place de fermes et potagers pédagogiques bio dans les écoles primaires.

Montant prévisionnel : 28,5 Mxpf / 240 000 €

Opérateurs : SARL Vaihuti Fresh / Service du Développement rural / Chambre de Commerce, d’Industrie, des Services et des Métiers / commune de Taputapuatea

Pour plus de détails, consulter les fiches activités :

raiateagestiondechets

 Activité 2. Participer au développement d'activités économiques durables

raiateadevtourisme

INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Valorisation et commercialisation des produits locaux à travers la construction et l’aménagement d’un faré à Tehurui.
  • Développement d’une zone d’activités écotouristiques sur le site de Tiarere.
  • Création de jardins partagés et d’agriculture biologique.
  • Aménagement d’un site de multiactivités dédié à l’agriculture, le sport et le tourisme à Puohine.

Montant prévisionnel : 23,5 Mxpf / 197 000 €

Opérateurs : Commune de Tumaraa / Commune de Taha’a / Commune de Uturoa / Association Tamarii Puohine

Pour plus de détails, consulter les fiches activités :

raiateajardinspartages

 Activité 3. Mise en place d'une gestion durable et intégrée du lagon

raiateaplangizcun

INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Élaboration d’un plan de gestion intégrée du lagon.
  • Préservation et valorisation du motu Punaeroa à Vaiaau.

Montant prévisionnel : 18 Mxpf / 151 000 €

Opérateurs : Communes du site et services techniques du pays / association Punaeroa

Pour plus de détails, consulter la fiche activité :

raiateaplangizctrois

Synthèse des activités prévues sur le site :

raiateasyntheseprojet

Totem2 Le jardin de corail Tahaa

Le projet INTEGRE a poursuivi les objectifs suivants :

  • Accompagner un développement économique durable, notamment en matière de tourisme
  • Participer à la maîtrise des menaces d’origines anthropiques
  • Dynamiser le processus de gestion participative et mobiliser plus efficacement les acteurs locaux
  • Contribuer à la gestion durable et intégrée des ressources naturelles et culturelles.

Sur le site des îles de Raiatea-Tahaa et leur lagon, le bilan des activités est le suivant : 

- PF – C2R1 : Réduction des pollutions issues des activités économiques

raiateavaihutifresh

L’ensemble des activités a abouti à des résultats extrêmement satisfaisants et pérennes.

L’intégration de l’exploitation Vaihuti Fresh dans le réseau des fermes pilotes en agriculture biologique, lancé dans le cadre du projet INTEGRE et poursuivi par la Direction de l’Agriculture garantit que les résultats qui restent encore à venir, notamment sur le suivi des eaux de ruissellement seront présentés et valorisés au sein du réseau.

La commune de Taputapuatea poursuit sa politique de développement de l’agriculture biologique en investissant sur ses fonds propres, avec le recrutement d’un technicien en agriculture biologique, et en saisissant les diverses opportunités d’appui financier à l’image d’INTEGRE et plus récemment de contrats aidés pour appuyer l’installation de jeunes agriculteurs ou mettre à disposition des volontaires pour l’animation de l’activité de jardins pédagogiques bio.

Enfin, la mise en place d’un système de gestion des déchets professionnels est une réalisation remarquable à l’échelle du projet puisque la CCISM a réussi à rendre opérationnel ce système complètement nouveau depuis la quantification des gisements, le montage juridique jusqu’au lancement du système, avec la fourniture des bacs, la création d’un label et l’engagement de près de 80% des professionnels dès le lancement. Cette réalisation traduit la bonne adéquation du projet avec les besoins des professionnels.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.R1 Réduction des pollutions issues des activités économiques

- PF – C2R2 : Développement d’activités économiques durables

raiateafarepote

La plupart des activités réalisées sous cette thématique du développement a été portée par les communes du site. Dans le cas de l’association Tamarii Puohine, la présidente de l’association n’est autre que la mairesse déléguée de la commune associée concernée. Ce portage par les collectivités traduit bien une volonté politique de vouloir générer des revenus ou des moyens de subsistance pour leurs administrés et tout particulièrement ceux qui sont en marge des circuits touristiques habituels. En ce sens, le projet INTEGRE a permis de diversifier l’offre touristique du site en s’inscrivant dans une forme de tourisme de petite échelle, une offre diversifiée (artisanat, randonnées, restauration, produits locaux, sport) à destination des touristes mais également des habitants. Le projet s’est cependant souvent heurté à une certaine forme d’inertie de la part des partenaires, non pas par mauvaise volonté mais notamment car les co-financements apportés par les communes, voire le Pays, ont nécessité un temps de validation parfois long qui a souvent fait retomber la dynamique créée en début de projet. De nombreuses relances ont dû être effectuées auprès des partenaires pour que les délais soient respectés.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.R2 Développement d'activités économiques durables

- PF – C2R3 : Appuyer la mise en place d’une gestion durable et intégrée des usages lagonaires

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La mise en œuvre de la gestion intégrée des zones côtières en Polynésie française s’est heurtée à l’absence d’un cadre juridique permettant sa mise en œuvre au niveau institutionnel et ce malgré l’objectif affiché dans les documents projets de mettre en place des plans de gestion intégrée des zones côtières dans tous les sites. Ces plans n’ont pu être formalisés d’un point de vue juridique et les documents produits n’ont pas pu être qualifiés de « plan », terminologie qui renvoie à d’autres instruments juridiques.

Au-delà de l’absence de cadre juridique, la participation et l’intersectorialité sont naissantes au sein des administrations polynésiennes, or elles constituent des piliers de la gestion intégrée des zones côtières. Le projet INTEGRE a choisi de travailler sur le terrain selon ces deux piliers afin de démontrer leur efficacité pour la mise en œuvre d’un développement durable.

A Raiatea-Tahaa, les processus participatifs ont lancé une dynamique positive où les acteurs ont plaisir à se retrouver pour construire ensemble ou simplement échanger. Pour ce site qui comprend 4 communes, des pêcheurs, des plaisanciers, des aquaculteurs, des sportifs qui se partagent un lagon de plus en plus fréquenté, le projet INTEGRE a pu démontrer l’intérêt de mettre ces acteurs autour d’une table pour désamorcer des conflits qui deviennent inévitables et construire ensemble des solutions partagées.

La proposition de la pérennisation du comité local INTEGRE en un comité de développement local pourrait permettre d’organiser la poursuite de la dynamique de gestion intégrée lancée par le projet INTEGRE. Elle doit cependant être validée et mise en œuvre par le gouvernement de la Polynésie française qui est directement identifié pour animer ce comité au travers de sa représentation locale.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.R3 Mise en place d'une gestion durable et integrée des usages lagonaires

rapportsthématiquespf

 

Documents Polynésie française

Atlas - Aide à l'information pour le développement local durable du lagon de Ra'iatea-Taha'a

Document de synthèse - Aide à l'organisation du développement local durable et de la gestion intégrée du lagon de Raiatea-Tahaa

Fiches actions - Aide à la réalisation des actions de développement local durable et de gestion intégrée du lagon de Raiatea-Tahaa

Panneau "De la terre à la mer"

Flyer "Gestion des déchets dangereux, ici on s'engage"

PF - Fiches de synthèse

PF - C2.R1 Réduction des pollutions issues des activités économiques

PF - C2.R2 Développement d'activités économiques durables

PF - C2.R3 Mise en place d'une gestion durable et integrée des usages lagonaires

PF - Gestion intégrée du lagon des îles de Raiatea et Taha'a

Accompagnement à la mise en place d'un processus de gestion intégrée du lagon des îles de Raiatea et Taha'a mené dans le cadre du projet INTEGRE

Etude des différents usages et des pressions sur les milieux en contribution à l'élaboration du plan de gestion intégrée du lagon des îles de Raiatea et Tahaa (Polynésie française). Reflexions pour une gestion durable du lagon : focus spécifique sur la gestion des ressources de pêche lagonaire

PF - Réseau de jardins de corail pour le lagon de Raiatea-Tahaa

Proposition d'un réseau de jardins de corail pour le lagon de Raiatea-Tahaa

PF - Motu Punaeroa - Raiatea

Mission d'évaluation du motu Punaeroa - Phase 1 - Etat des lieux

Suivi du motu Punaeroa - Vaiaau - Tumaraa - Phase 2 - Bilan et recommandations

PF - Profils socio-économiques, en relation avec la politique des pêches et aquacole de la Polynésie française

Spatialisation à l'échelle des quartiers des profils socio-économiques, en relation avec la politique des pêches et aquacole de la Polynésie française, de deux sites à partir des données de recensement de la population de l'ISPF

PF - Zones fonctionnelles Halieutiques du lagon de Raiatea-Taha'a

Connaissances et gestion des zones fonctionnelles halieutiques du lagon de Raiatea-Taha'a

PF - Etude floristique, faunistique et de la végétation de Tahaa

Etude floristique, faunistique et de la végétation dans le cadre du projet écotouristique du site de Tiarere en baie de Vaipiti (Communes Taha'a)

PF - Organisation durable de la gestion des déchets de Raiatea et Tahaa

Définition d'une organisation durable de la gestion des déchets des professionnels de Raiatea et Tahaa

PF - Pressions anthropiques et qualité des eaux de la baie et de rivière de Faaroa - Raiatea

Evaluation des pressions anthropiques et de la qualité des eaux de la baie et de rivière de Faaroa (Raiatea, Polynésie française)

La Baie et la vallée d'Opunohu

11 juillet 2014 - en Polynésie Française

opunohu-baie

Avec son paysage de carte postale, la baie et la vallée d’Opunohu attirent chaque année des milliers de touristes. Mais les équilibres écologiques, culturels et sociaux de ce site d’exception sont menacés par la surfréquentation et la pollution.

Pour ne plus être en marge de l’essor touristique, les habitants d’Opunohu souhaitaient mieux prendre le destin en main de leur vallée et leur lagon, mais aussi concilier le développement local avec le respect de leurs valeurs. Le projet INTEGRE a accompagné les acteurs locaux dans des projets qui répondaient aux besoins.

Ce site a déjà connu plusieurs expériences de projets infructueux qui ont laissé les acteurs locaux amers. Par ailleurs, en raison de l’existence de plusieurs acteurs en opposition, il ne paraissait pas opportun de proposer un appel à projets qui finirait sans doute par favoriser une catégorie d’acteurs par rapport à d’autres. INTEGRE aurait contribué à pérenniser des démarches non collectives. Un travail au plus près des acteurs a donc été réalisé pour identifier des actions utiles et aptes à favoriser le travail collectif. Même si les acteurs sont encore méfiants, la confiance se construit petit à petit.

Un atelier régional à visée méthodologique a été réalisé en février 2014 à Nouméa avec les principaux acteurs institutionnels du projet. Une analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) a été réalisée comme outil de prédiagnostic, les premiers comités locaux houleux n’ont pas permis de la compléter avec les acteurs locaux.

L’analyse AFOM a contribué à mieux définir la stratégie du projet et à mettre en cohérence les actions futures. L’enjeu est de développer un tourisme durable. Ainsi, les objectifs spécifiques retenus pour le projet de ce site sont les suivants :

  • Améliorer la qualité environnementale et paysagère du site
  • Développer des activités écotouristiques
  • Participer à la mise en place d’une gouvernance locale propice au développement d’un tourisme durable.

 

Baie dOpunohu crédit T.McKenna

Géographie :

La vallée et la baie d’Opunohu se situent au nord de l’île de Moorea, proche voisine située à 17 km à vol d’oiseau au nord-ouest de Tahiti. Avec un cirque surplombé de pics vertigineux qui enclot une baie aux eaux cristallines, Opunohu fait partie des plus beaux paysages de la Polynésie française. Le plus haut sommet (Le Tohiea) atteint 1 207 m. La baie s’ouvre sur le petit bourg de Papetoai, peuplé de 2 300 habitants. La profondeur du lagon varie de 15 à 50 m. La vallée possède un microclimat très humide avec des précipitations pouvant atteindre en moyenne 2 500 à 3 500 mm/an. Elle est également un site archéologique de première importance avec plus de 500 vestiges et sites sacrés inventoriés. Cette vallée est considérée par les habitants de Moorea comme le véritable « poumon » de l’île et son réservoir d’eau douce.

Mooreacarte

 Economie :

Opunohu est un haut lieu de pêche, et la vente de produits de la pêche en bord de route est couramment pratiquée. Il a également une forte vocation touristique puisqu’il accueille environ 50 000 à 60 000 visiteurs par an qui pratiquent des activités terrestres (randonnées, visite des sites archéologiques) et marines (plongée, sports nautiques, nautisme). La vallée comprend un vaste domaine agricole d’une superficie de 1 500 ha, géré à l’échelle du territoire et dont 99 ha sont loués à une cinquantaine d’exploitants. Une soixantaine d’hectares est dédiée à la culture de l’ananas qui fournit l’usine de production de jus de fruits locaux Rotui. Le domaine héberge par ailleurs le lycée agricole d’Opunohu et un centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA).

Domaine dOPunohu

Biodiversité et pressions environnementales :

Plus des deux tiers des espèces végétales recensées sur l’île de Moorea sont présentes sur le site d’Opunohu. Les milieux littoraux bien préservés et spécifiques subsistent dans cette baie, avec notamment un mince bandeau de forêt littorale, préservé entre le lagon et la route, qui contribue de façon essentielle au maintien des berges. Côté biodiversité marine, la côte orientale au pied du mont Rotui est la plus riche. On y retrouve des mollusques exploités, mais également des espèces emblématiques telles que les tortues vertes, les dauphins ou encore les baleines à bosse.

Plusieurs menaces extrinsèques et intrinsèques compromettent l’intégrité de ce patrimoine exceptionnel : les pratiques agricoles en oeuvre sur les bassins versants qui impactent la qualité et les ressources de la rivière et de la baie, les espèces envahissantes qui menacent la biodiversité terrestre, la fréquentation touristique en hausse et l’artificialisation du littoral.

pressionopunohu

Dispositifs locaux :

Ces dernières années, plusieurs programmes bénéficiant de financements ciblés ont permis d’élaborer des plans de gestion impliquant divers partenaires afin de tendre vers un objectif commun de réduction des impacts environnementaux et de préservation des milieux naturels. Ils sont résumés ci-dessous :

  •  Le Plan général d’aménagement (PGA) est en place sur l’ensemble de l’île de Moorea
  • Le Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) est suivi par un comité permanent et une association. Il concerne la totalité du lagon de Moorea
  • Le lagon de Moorea est classé comme zone humide d’importance internationale au titre de la convention Ramsar
  • Un projet de classement de la baie en espace naturel protégé a été porté en 2012-2013 par le pays et la commune. Les résultats de l’enquête publique préalable à son officialisation n’ont pas permis d’aboutir et le projet est actuellement abandonné
  • Le Service du développement rural (SDR), gestionnaire du domaine d’Opunohu, travaille actuellement sur la réalisation d’un schéma d’aménagement de cet espace afin de pouvoir concilier un développement harmonieux des usages agricoles et touristiques

Un atelier régional à visée méthodologique a été réalisé en février 2014 à Nouméa avec les principaux acteurs institutionnels du projet. Une analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) a été réalisée comme outil de prédiagnostic, les premiers comités locaux houleux n’ont pas permis de la compléter avec les acteurs locaux.

afomopunohu

PF cps 1

Pour atteindre ces objectifs, un plan d’action a été construit et se décline en trois groupes d’activités :

Activité 1. Améliorer la qualité environnementale et paysagère

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INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Réduction de la pollution terrigène.
  • Réduction de l’usage des intrants organiques et chimiques dans l’agriculture.

Montant prévisionnel : 24 Mxpf / 200 000 €

Opérateurs : Service du développement rural, CRIOBE / Lycée agricole d’Opunohu

Pour plus de détails, consulter les fiches activités :

  • Fiche activité Réduction de l'érosion terrigène
  • Fiche activité Unité de compostage - Valorisation des effluents d'élevage porcin comme engrais organique
  • Fiche activité Mise au point d'un itinéraire technique répondant aux normes de l'agriculture biologique sur la culture d'ananas

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Activité 2. Activités écotouristiques

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INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Aménagement d’un parcours de découverte et d’interprétation ethnobotanique.
  • Aménagement d’un parcours santé.
  • Mise en place d’une structure d’accueil touristique et culturelle.

Montant prévisionnel : 29 Mxpf / 243 000 €

Opérateurs : Service de la culture et du patrimoine / Service du développement rural et service jeunesse et sport / Commune de Moorea

Pour plus de détails, consulter les fiches activités :

  • Fiche activité Parcours de découverte et d'interprétation éthnobotanique
  • Fiche activité Mise en place d'un "parcours santé"
  • Fiche activité Réaliser une étude de faisabilité et de programmation d'une structure d'accueil et d'animation sur le domaine d'Opunohu

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Activité 3. Contribuer à la mise en place d'une gouvernance locale dédiée au tourisme durable

INTEGRE a soutenu le projet suivant :

  • Elaboration d'un plan de développement durable

Montant prévisionnel : 21 Mxpf / 176 000 €

Opérateurs : CRIOBE / Commune de Moorea / CPS

Pour plus de détails, consulter les fiches activités :

  • Fiche activité Elaborer un diagnostic et des actions partagés pour une gestion intégrée du bassin versant d'Opunohu
  • Fiche activité Animation du processus d'élaboration du plan de gestion d'Opunohu

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Synthèse des activités prévues sur le site :

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Moorea Julie PETIT

Le projet INTEGRE a poursuivi les objectifs suivants :

  • Accompagner un développement économique durable, notamment en matière de tourisme
  • Participer à la maîtrise des menaces d’origines anthropiques
  • Dynamiser le processus de gestion participative et mobiliser plus efficacement les acteurs locaux
  • Contribuer à la gestion durable et intégrée des ressources naturelles et culturelles.

Sur le site d'Opunohu, le bilan des activités est le suivant : 

- PF – C2O1 : Améliorer la qualité environnementale et paysagère du site

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L’érosion est une menace environnementale et économique pour le site d’Opunohu, elle tue à petit feu les écosystèmes marins du fond de la baie et contribue à la perte des terres agricoles extrêmement riches du domaine d’Opunohu. Elle est par ailleurs connue depuis de nombreuses années mais peu d’actions ou études avaient été menées sur le sujet avant le projet INTEGRE.

Le financement territorial du projet INTEGRE a permis à la Direction de l’Agriculture de s’emparer du sujet et le financement régional, au travers des échanges bilatéraux, d’encourager certains agriculteurs à modifier leurs pratiques. Le projet a entraîné un effet levier important puisqu’avec un financement INTEGRE de près de 4 millions, le Pays a investi près de 30 millions, presque sept fois plus pour la mise en œuvre du schéma anti-érosif.

Du point de vue scientifique, le CRIOBE, centre de recherches qui a caractérisé les phénomènes d’érosion dans la baie, va poursuivre un travail de suivi sur une douzaine de sites afin de mesurer l’évolution de la sédimentation au regard des aménagements en cours en amont dans le domaine.

L’ananas biologique tel que développé dans le cadre du projet n’est pas encore viable économiquement en raison des difficultés de lutte contre l’enherbement mais les expérimentations vont se poursuivre au-delà d’INTEGRE avec des financements du Pays. La forte demande pour ce produit et la politique volontariste du Pays sur l’agriculture biologique devrait permettre d’aboutir à un itinéraire viable pour cette culture.

La mise en place d’une station de compostage a permis à la fois de soutenir les activités d’agriculture biologique de l’exploitation du lycée agricole mais elle a également permis de développer un mode de traitement des effluents porcins.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.O1 Amélioration de la qualite environnementale et paysagère du site

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- PF – C2O2 : Développer des activités écotouristiques durables

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Le projet a appuyé des activités d’aménagement classiques en essayant d’impulser une dynamique participative dans la définition des projets d’aménagement avec un succès mitigé concernant la zone archéologique puisque le comité de suivi, qui avait été proposé par la coordonnatrice du projet, n’a pas été constitué et ce malgré la mise à disposition de l’animatrice locale INTEGRE pour aider à son animation. Les aménagements réalisés sur la zone constituent tout de même une vraie valorisation du patrimoine du site.

En parallèle, la vraie marque du projet en matière de gestion intégrée des zones côtières réside dans le développement de la structure d’accueil qui conjugue à la fois une approche intersectorielle (culture, agriculture, tourisme et environnement), terre-mer (la thématique des anguilles, de la pirogue) et participative. La réalisation du projet n’est pas encore acquise, charge désormais à l’association de prouver qu’elle peut gérer un tel investissement.

Ce projet a permis de démontrer que la population, bien accompagnée, est capable de développer des projets touristiques convaincants. Il serait sûrement souhaitable qu’à l’avenir de tels projets soient développés en partenariat encore plus proche avec le Pays afin que ce dernier ne se positionne pas seulement comme financeur mais comme co-porteur du projet et de sa mise en œuvre.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.O2 Développement d'activités écotouristiques

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- PF – C2O3 : Participer à la mise en place d’une gouvernance propice au développement d’un tourisme durable

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Les remerciements de la population envers le projet INTEGRE lors du dernier comité local du site à Papetoai montrent tout le chemin parcouru ces 4 dernières années. L’investissement conséquent (près de 20M XPF) dans l’animation et l’écoute trouve ici toute sa justification et s’est avéré nécessaire compte tenu du climat de défiance qui a été rencontré au début du projet. Cet investissement a bénéficié à l’animatrice locale, qui s’est peu à peu révélée extrêmement douée dans l’animation de réunions, l’anticipation des conflits ou une compréhension fine des jeux d’acteurs. Elle représente une grande partie du succès de la participation sur le site. Dès la fin de son contrat, elle a été embauchée au sein des services de la commune de Moorea pour animer le Plan de Gestion de l’Espace Maritime où elle va pouvoir continuer à assurer la participation des acteurs dans les politiques communales. Ce projet a également marqué le début d’une collaboration fructueuse entre la Direction de l’Agriculture, gestionnaire du domaine d’Opunohu, la commune et la population de Papetoai. Le Directeur, présent au dernier comité local et fortement impliqué sur le terrain pendant la durée du projet s’est engagé à pérenniser la dynamique INTEGRE du « faire ensemble » pour les années à venir.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.O3 Participation à la mise en place d'une gouvernance propice au développement d'un tourisme durable

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Documents de Polynésie française

PF - Fiches de synthèse

PF - C2.O1 Amélioration de la qualite environnementale et paysagère du site

PF - C2.O2 Développement d'activités écotouristiques

PF - C2.O3 Participation à la mise en place d'une gouvernance propice au développement d'un tourisme durable

PF - Pratiques agricoles durables sur le domaine d'Opunohu

Accompagnement vers des pratiques agricoles durables sur le domaine d'Opunohu, Polynésie française

Etude des moyens disponibles pour la maitrise de l'enherbement en agriculture biologique dans le contexte polynésien

Etude de la faisabilité de la production d'ananas semi-intensive en agriculture biologique dans le contexte polynésien

Caractérisation et valorisation d'une station de compostage en région tropicale

PF - Dépôts terrigènes de la baie d'Opunohu - Moorea

Caractérisation et suivi des dépôts terrigènes de la baie d'Opunohu

Caractérisation de l'impact anthropique que le littoral de Moorea

PF - Structure d'accueil au sein du domaine de Opunohu

Mission d'accompagnement des acteurs de Opunohu à la définition des modalités de pilotage, de gestion et d'un programme d'activités pérennes pour une structure d'accueil au sein du domaine d'Opunohu - Rapport final - Mission d'expertise conseil

Mission d'accompagnement des acteurs de Opunohu à la définition des modalités de pilotage, de gestion et d'un programme d'activités pérennes pour une structure d'accueil au sein du domaine d'Opunohu - Rapport de synthèse de l'enquête.

Programme d'activités - structure d'accueil du domaine d'Opunohu

PF - Contribution à un diagnostic partagé d'Opunohu

'Opunohu, Mo'orea, Polynésie française - Contribution à un diagnostic partagé

Les défis de 'Opunohu, Mo'orea, Polynésie française - Contribution à la gestion intégrée des territoires du Pacifique insulaire

PF - Caractérisation faune flore remarquable sur la zone archéologique d'Opunohu

Inventaire, cartographie et caractérisation faune flore - arbre et végétaux remarquable sur la zone archéologique de la vallée d'Opunohu

La presqu'île de Tahiti

11 juillet 2014 - en Polynésie Française

Teahupoo Presquîle de Tahiti 20560

Le site pilote de la presqu’île de Tahiti héberge des paysages naturels classés et des sites archéologiques remarquablement conservés, mais les équilibres terrestres et lagonaires sont menacés par l’urbanisation, la pollution et le développement d’activités agricoles et aquacoles en plein essor. INTEGRE est venu en appui des politiques publiques engagées ces dernières années pour contribuer à la gestion durable et intégrée des ressources naturelles et culturelles de la presqu’île.

Le projet INTEGRE s’est inscrit dans la dynamique de réseau et de concertation multi-acteurs. Il visait à appuyer une gestion et un développement durables des activités côtières et lagonaires d’un site qui connaît des pressions croissantes.

Un atelier régional à visée méthodologique a été réalisé en février 2014 à Nouméa avec les principaux acteurs institutionnels du projet. Une analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) a été réalisée comme outil de prédiagnostic, elle a été complétée lors de la 1re réunion du comité local du site le mois suivant.

Cette analyse a contribué à mieux définir la stratégie du projet et à mettre en cohérence les actions. L’enjeu majeur était de gérer durablement les ressources naturelles et culturelles de la presqu’île. Ainsi, les objectifs retenus spécifiquement pour le projet de ce site ont été les suivants :

  • Diminuer l’impact environnemental des pressions d’origine anthropiques, notamment les pollutions terrigènes liées aux activités agricoles et aquacoles ;
  • Mettre en place des mesures de gestion des ressources naturelles et culturelles et d’une gouvernance adaptée à l’échelle du site.
  • Contribuer au développement d’activités économiques durables

 

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Géographie :

A 50 km au sud-est de la capitale Papeete s’ouvre la presqu’île de Tahiti aussi dénommée Tahiti Iti (le petit Tahiti). Elle est reliée à Tahiti par l’isthme de Taravao et sa ville éponyme. La presqu’île est parcourue de paysages très divers, souvent spectaculaires et encore préservés, allants du vaste plateau agricole de Taravao qui ressemble aux plaines normandes, jusqu’aux pics abrupts et aux vertes vallées encaissées à l’intérieur des terres. Le sommet, le mont Roniu, culmine à 1 332 m. De part et d’autre de Taravao, à une vingtaine de kilomètres, l’urbanisation décroît pour laisser la place à des régions plus sauvages essentiellement accessibles par voie maritime. La presqu’île de Tahiti est peuplée par 18 545 habitants.

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Economie : 

L’économie de Tahiti Iti est diversifiée. Le plateau fertile de Taravao est le coeur d’une agriculture productive où se côtoient des élevages de poules pondeuses et de porcs, des troupeaux de vaches laitières (qui produisent le lait frais « Vai Ora » commercialisé localement), des cultures maraîchères ou encore horticoles. La presqu’île héberge également un pôle d’activités aquacoles centré autour des innovations et transferts de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et du Centre technique aquacole (CTA). Le port de Taravao abrite également une zone industrielle (usine de production de jus de noni, constructions maritimes…). Dans les sites moins urbanisés, ce sont les activités touristiques gérées familialement qui dominent et ravissent les amateurs de randonnées, de plongée et de surf. La vague mythique de Teahupoo, spot de surf mondialement connu, en est le fer de lance.

Pêche Teahupoo

Biodiversité et Pressions environnementales :

Au niveau marin, la presqu’île de Taiarapu héberge un lagon classique d’îles hautes avec des récifs-barrières et des récifs frangeants bien développés. Tahiti Iti est un des rares endroits de la Polynésie française où l’on trouve des gorgones. La présence de hauts fonds marins, au nord de Taravao et Pari, ainsi que celle de lagunes d’eaux saumâtres à proximité de l’isthme de Taravao, viennent diversifier et enrichir les rangs de ces habitats naturels remarquables.

À la pointe orientale de la presqu’île, le site Te Pari est un des neuf paysages naturels classés en Polynésie française en raison de son intérêt culturel et archéologique (marae, pétroglyphes, lieux légendaires). La cascade du Vahi et la grotte de Vaipoiri sont également des sites protégés. Plusieurs menaces compromettent l’intégrité de ce patrimoine exceptionnel : une gestion insuffisante des activités en oeuvre sur les bassins versants, notamment l’usage de pesticides par l’agriculture, une urbanisation croissante à partir du centre urbain de Taravao ou la surexploitation des ressources lagonaires.

News 10 Un Puna ou pierre à thon

Dispositifs locaux :

Ces dernières années, plusieurs programmes bénéficiant de financements ciblés ont permis d’élaborer des plans de gestion afin de tendre vers un objectif commun de réduction des impacts environnementaux et de préservation des milieux naturels. Ils sont résumés ci-dessous :

  • Une aire protégée de ressources naturelles gérées, catégorie VI du code de l'environnement, a été mise en place en 2014 à la demande des habitants de Teahupoo. Elle est plus connue sous l'appellation "rahui de Teahupoo". Un comité de gestion a été mis en place
  • Le volet GERSA du projet CRISP (Coral Reef Initiative for South Pacific) de l’IRD a permis d’évaluer le risque d’érosion (par classification du couvert végétal) et de faire un état des lieux de l’utilisation des engrais et pesticides
  • Un plan général d’aménagement (PGA) est en cours d’élaboration sur la commune de Taiarapu-ouest
  • Le programme de recherche « Rahui », qui s’est déroulé entre 2008 et 2011, a produit des connaissances préalables à la création du rahui de Teahupoo. Il s’agissait d’une part d’analyser et comprendre les modalités de gestion des ressources naturelles terrestres et lagonaires dans un contexte de pluralisme culturel et juridique en Polynésie française. D’autre part, il s’agissait de proposer des analyses prospectives qui permettent de concilier durabilité de la gestion des ressources et respect des identités culturelles

Un atelier régional à visée méthodologique a été réalisé en février 2014 à Nouméa avec les principaux acteurs institutionnels du projet. Une analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) a été réalisée comme outil de prédiagnostic, elle a été complétée lors de la 1re réunion du comité local du site le mois suivant.

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Pour atteindre ces objectifs, un plan d’action a été construit et se déclinait en trois groupes d’activités :

Activité 1. Contribuer à la réduction des impacts environnementaux

INTEGRE a soutenu le projet suivant :

  • Mise en place d’outils pour développer l’agriculture biologique et gérer correctement les déchets agricoles.

Montant prévisionnel : 10 Mxpf / 84 000 €

Opérateur : Association Biomarama.

Pour plus de détails, consulter la fiche activité

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Activité 2. Mettre en place des mesures de gestion des ressources naturelles et culturelles

INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Mise en place de la gestion de l’aire protégée des ressources naturelles (Rahui) au Fenua Aihere.
  • Gestion de la fréquentation de la rivière Aoma.
  • Préservation et valorisation des sites archéologiques du bassin versant de l’aire protégée de Maraetiria à Faaroa - Fenua Aihere.

Montant prévisionnel : 10 Mxpf / 84 000 €

Opérateurs : DIREN / Commune de Tairapu-Ouest / Service de la culture et du patrimoine

Pour plus de détails, consulter les fiches activités : 

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Activité 3. Contribuer au développement d'activités lagonaires durables

INTEGRE a soutenu les projets suivants :

  • Appui à la mise en place d'un réseau de "rahuis" en concertation avec les acteurs.
  • Développement de techniques d'élevage aquacoles à bas coûts à des fins de commercialisation et de réensemencement.
  • Harmonisation des réseaux de suivi de l’environnement dans le cadre d’une démarche participative.

Montant prévisionnel : 52 Mxpf / 435 000 €

Opérateurs : Service de la culture et du patrimoine, CRIOBE, communes / Coopérative des aquaculteurs de la Polynésie française / Direction des ressources marines et minières

Pour plus de détails, consulter les fiches activités :

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Synthèse des activités prévues sur le site :

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Le projet INTEGRE a poursuivi les objectifs suivants :

  • Accompagner un développement économique durable, notamment en matière de tourisme
  • Participer à la maîtrise des menaces d’origines anthropiques
  • Dynamiser le processus de gestion participative et mobiliser plus efficacement les acteurs locaux
  • Contribuer à la gestion durable et intégrée des ressources naturelles et culturelles.

Sur le site de la presqu'île de Tahiti, le bilan des activités est le suivant : 

- PF – C2T1 : Diminution de l'impact des pressions anthropiques sur l'environnement du site

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Une des actions relatives à la conception de systèmes d’épuration des eaux issues des bassins de crevettes, portée par la Direction de l’Environnement et validée dans le cadre de cette activité, a été annulée. Un budget de 33.500€ avait été initialement alloué. A la suite d’un changement de direction à l’environnement, la nouvelle équipe n’a pas jugé opportun de réaliser cette activité qui impliquait un partenaire privé. Les fonds ont donc été réalloués.

S’agissant des actions réalisées, il est intéressant de noter que l’association BioMarama peut être assimilée à une CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) même si elle n’est pas enregistrée en Polynésie française sous cette forme. L’utilisation partagée de matériel agricole est encore peu développée dans le Pays, malgré l’existence de ce type de coopérative dans la loi polynésienne. Elle permet pourtant de pouvoir acquérir des équipements difficiles à amortir à l’échelle d’une seule exploitation. Le fonctionnement établi par l’association BioMarama peut proposer un exemple intéressant pour des exploitants souhaitant mutualiser les coûts d’équipements agricoles.

Concernant l’activité non finalisée de l’association Te Ao Uri, il s’agit là des risques inhérents à la mise en œuvre d’un projet participatif. Il était difficile d’anticiper les tensions qui ont émergées au sein de l’association qui avait été accompagnée par le Service de la Culture et du Patrimoine. En début de projet INTEGRE, alors que la plupart des activités proposées concernaient la commune de Taiarapu-Ouest, une proposition d’activité de l’association Te Ao Uri, issue de la 2è commune du site, Taiarapu-Est, avait été jugée intéressante pour que les bénéfices du projet puissent être répartis plus équitablement.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.T1 Diminution de l'impact des pressions anthropiques sur l'environnement du site

- PF – C2T2 : Appui à la mise en place et au fonctionnement des aires de gestion des ressources naturelles et culturelles

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L’étude sur la valorisation de la vallée de l’Aoma donne lieu actuellement à des travaux d’aménagement d’une zone de loisirs près de la partie basse de la rivière. Ces travaux, mis en œuvre par la Direction de l’Environnement, sont financés par le Ministère français de l’Ecologie.

Ils vont donner lieu à la construction d’une aire de repos où seront installés des panneaux d’informations sur l’écologie de la rivière. Un accès à la rivière permettra d’observer des anguilles, faune emblématique des rivières polynésiennes. Ces financements n’ont cependant pas permis d’aménager un sentier d’accès à la cascade présente dans la vallée en raisons du statut foncier des terrains traversés. Le Pays ne peut en effet réaliser d’aménagements sur du foncier privé. Il revient à la commune de négocier des conventions de passage avec les propriétaires et de réaliser des aménagements en fonds propres. Grâce aux études réalisées, les communes et acteurs concernés ont toutes les cartes en mains pour développer ces projets de sentiers et créer une activité économique.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.T2 Appui à la mise en place et au fonctionnement des aires de gestion des ressources naturelles et culturelles

- PF – C2T3 : Contribution au développement durable du site

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Au-delà de la mise en place concrète de 3 « rahui », le projet porté par l’Institut des Récifs Coralliens du Pacifique a permis de sensibiliser les élus et acteurs locaux aux problématiques environnementales et les administrations impliquées, particulièrement la Direction des Ressources Marines, à la dimension socio-culturelle de la gestion des ressources et du développement économique. L’alchimie entre sciences et culture a parfaitement fonctionné. Le facteur de cette réussite réside incontestablement dans le choix de l’équipe menée par un anthropologue polynésien originaire du site, lui-même appuyé par un centre de recherches pluridisciplinaire, le CRIOBE. Cette même équipe avait déjà été impliquée dans la mise en place du « rahui » de Teahupoo, perçue comme un succès par la population, et avait déjà tissé des liens de confiance et de respect avec les acteurs du site.

Les travaux sur la maîtrise de l’élevage de Marava doivent se poursuivre même si les avancées réalisées au cours du projet sont très significatives. Si la technique est maîtrisée, les coûts doivent encore être réduits, notamment grâce à la production d’un aliment local. Concernant la phase de réensemencement, les impacts écologiques, mais aussi sociaux du 1er relâché indiquent que le Marava est un excellent candidat pour réaliser des campagnes de réensemencements marins, elle est très appréciée des pêcheurs mais en forte baisse dans les lagons, ce qui facilite leur mobilisation pour participer au réensemencement. A la suite du relâché, d’autres communes associées ont manifesté leur intérêt pour mettre en place un relâché de Marava d’élevage en association avec la présence, voire la mise en place de zones marines protégées. Ce projet a ainsi mis en évidence la forte demande pour de telles opérations de réensemencement ainsi que le potentiel de cette espèce sur les plans techniques et socio-culturels.

Pour plus de détails, consulter la fiche de synthèse : PF - C2.T3 Contribution au développement durable du site

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Documents de Polynésie française

Flyer "Un espace partagé"

Panneau "Préservons nos ressources. Ensemble, respectons le Rahui"

PF - Fiches de synthèse

PF - C2.T1 Diminution de l'impact des pressions anthropiques sur l'environnement du site

PF - C2.T2 Appui à la mise en place et au fonctionnement des aires de gestion des ressources naturelles et culturelles

PF - C2.T3 Contribution au développement durable du site

PF - Réseau de Rahui à Taiarapu

Sujet de thèse "le développement d'un réseau de rahui à Taiarapu: démarche participative et plan de gestion intégré"

Aide méthodologique à la mise en place d'un réseau de Rahui (gestion traditionnelle du lagon et des terres) à Taiarapu, Tahiti

Accompagnement à la mise en place d'une Gestion Participative dans le lagon de Tautira

PF -  Peuplements ichtyologiques de Tahiti iti

Rapport sur les comptages des peuplements ichtyologiques de Tahiti iti

PF - Pêche lagonaire à Taiarapu - Projet de réensemencement en Marava

Etude du système de pêche lagonaire à Taiarapu à l'appui d'un projet de réensemencement en Marava (Siganus argenteus) - Rapport final

PF - Erosion de bassins versants sur la Presqu'île de Tahiti

Etude comparative de l'érosion de bassins versants sur la Presqu'île de Tahiti - Approches spatiale, hydrologique et humaine

PF - Enjeux naturels et culturels du site de la rivière Aoma

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