Gestion des déchets

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La gestion des déchets, problématique majeure pour les îles du Pacifique, est rendue difficile par la double ou triple insularité, l’isolement et la faible capacité des ressources humaines et financières. Or, ces déchets non gérés augmentent les risques de propagation de maladies et de contamination des sols, des écosystèmes marins et des réseaux d’eau douce. Ils constituent un frein au développement de secteurs comme la pêche, l’agriculture ou encore le tourisme.

- Respecter les cadres réglementaires

Dans le Pacifique, la gestion des déchets toxiques et dangereux fait référence à des accords internationaux tels que la Convention de Bâle (transport et traitement par des entreprises agrées) ou la Convention de Waigani. Dans les PTOM, la responsabilité de la gestion des déchets s’inscrit dans un cadre réglementaire spécifique à chaque territoire, qui définit les modalités de collecte, redevance, stockage, tri sélectif, et recyclage.

- Optimiser la gestion des déchets

L’optimisation de la gestion des déchets passe par des opérations de sensibilisation de la population sur le tri, le recyclage et l’utilisation des lieux de dépôts (déchetterie). Sur le plan technique, il s’agit de mettre en place des techniques éprouvées (compactage, broyage du verre, etc). Au niveau régional, des réflexions sont en cours pour optimiser, voire mutualiser, certains processus de gestion avec une collecte régionale des déchets, notamment dangereux.

- Apporter un appui au PTOM

INTEGRE a soutenu de nombreuses actions qui permettent d’améliorer la gestion des déchets à l’échelle locale, territoriale et régionale, en particulier dans les îles de Wallis-et-Futuna qui en ont fait une priorité.

Pour des raisons d'ordre géographique, dont l'isolement relatif, les faibles superficies disponibles et la multiplicité des zones vulnérables, la gamme des possibilités de gestion des déchets est des plus limitées dans la plupart des pays insulaires océaniens. Dans cette partie du monde, les seuils sont rapidement atteints et les solutions ne résident pas dans l'action individuelle. Mener des actions collectives est une nécessité par souci d'économie (d'investissement, de temps ou de recherche), et aussi parce que la recherche de solutions communes est l'unique moyen de contrecarrer les effets de seuil dus à l'isolement et à la petite taille des pays (par exemple la nécessité de réunir un certain volume de matières recyclables pour pouvoir les traiter efficacement).

De nombreuses initiatives régionales ont pour vocation de s'attaquer à ces questions. Depuis 2010, les conférences annuelles du Programme régional océanien de l'environnement (PROE) ont systématiquement considéré la gestion des déchets solides — en particulier les déchets dangereux tels que l'amiante, les déchets électroniques, les huiles usagées et les déchets médicaux — et la lutte contre la pollution marine comme des priorités régionales. Plusieurs projets sont en cours d'exécution sous la direction du PROE qui est le chef de file de l'action menée dans ce domaine. La plupart de ces projets sont mis en œuvre dans des pays ACP.

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La présente activité "Intégration des PTOM dans la promotion de la gestion intégrée des déchets dans le Pacifique" devait ainsi aider les pays à se doter de systèmes rentables et autosuffisants de gestion des déchets afin de protéger la santé publique et l'environnement, tout en stimulant la croissance économique. Elle s'est voulue évolutive en fonction des avancées et des résultats des projets mis en oeuvre par le PROE. Le partenariat CPS/PROE a permis d'encadrer la conduite de différentes actions :

- Participer aux journées techniques d'échange sur le dispositif de gestion des déchets réglementés : A l'initiative de la province Sud, 2 journées portant spécifiquement sur la thématique des déchets réglementés par la REP (Responsabilité Elargie du Producteur) ont été organisées. L'objet était de faire un état des lieux du dispositif REP, sept ans après sa mise en place en Province Sud, de réfléchir aux actions pouvant améliorer son fonctionnement, ainsi qu'aux perspectives d'évolution. Ainsi des échanges et débats ont été organisés et la projet INTEGRE est intervenu pour animer la conférence sur la gestion des déchets dans les pays insulaires dans le Pacifique Sud.

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- Participer aux études sur les huiles usagées et les batteries hors d'usage au plomb-acide: Une étude réalisée en 2015 dans 14 pays de la région (financement GEFPAS) a été menée dans le but d'analysée les couts-avantages des solutions envisageables en vue du recyclage des huiles usagées et des batteries. L'extension de cette étude (en septembre 2015) à un PTOM (Wallis-et-Futuna) dans le cadre du projet INTEGRE a permis d'élargir la portée de l'étude, de valoriser le travail réalisé sur place avec l'appui d'INTEGRE, de rattacher les PTOM aux discussions régionales sur les gestions des déchets dangereux et de fournir des conseils directs au Territoire de Wallis et Futuna en vue de la gestion de ces déchets dangereux.

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- Passer en revue les cadres juridiques régissant les mouvements transfrontaliers de déchets dans le Pacifique (limite et solutions techniques) : les Etats et Territoires océaniens disposent rarement des infrastructures pour assurer le traitement des déchets dangereux. Ils sont donc contraints d'exporter leurs déchets dangereux vers des centres de traitement étrangers. Ces transferts sont régis par des textes internationaux ou régionaux (Convention de Bâle / Convention de Waigani). A l'heure actuelle, les PTOM ne peuvent exporter leurs déchets dangereux entre eux ni vers des Pays qui n'ont pas ratifiés la même convention. L'étude avait donc pour objectif de faire un état des lieux (réglementation et modalités de mise en oeuvre par les différents pays), de poser un diagnostic des problèmes rencontrés et de proposer des pistes de solutions sous forme de scenarii.

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De plus, INTEGRE (co financement PROE) a permis la participation des PTOM (Nouvelle Calédonie / Polynésie française) à l'atelier / formation (du 20-23 Juillet 2015) organisé autour d'une présentation générale des réglementations en vigueur, incluant un échange sur leur interprétation, puis d'un travail sur les aspects pratiques de leur mise en oeuvre (contacts, procédures...). Cet atelier faisait notamment réponse aux difficultés rencontrées en pratique sur les Territoires.

- Participer à une meilleure gestion de l'amiante dans la région : Dans ce cadre, une mission d'expertise et de conseil a été réalisée et avait pour objectifs :de mener une étude prospective relative à la gestion des déchets issus de l'amiante environnemental au niveau des zones géographiques confrontées à cette problématique, c'est à dire sur l'ensemble du territoire de la Nouvelle Calédonie et ainsi qu'à l'international; et de proposer des solutions techniques adaptées au contexte insulaire de la Nouvelle Calédonie pour la gestion des déchets amiantifères. Les solutions proposées résultent de l'analyse des différentes techniques de traitement recensées à travers le monde.

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Dans le cadre des actions régionales, le second atelier technique régional avait pour thématique «La gestion intégrée des déchets dans le Pacifique ».

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Cet atelier s'est tenu du 18 au 22 Avril 2016 à Nouméa et avait pour thématique  « la gestion des déchets ».

La question des déchets dans la zone Pacifique
Les petits états et pays insulaires du Pacifique, de par leurs caractéristiques sociales, économiques et écologiques (isolement, superficie réduite, l'éloignement, ressources humaines faibles, densité de population...) sont confrontés à des défis en termes de gestion des déchets.

Une gestion satisfaisante des déchets représente un enjeu majeur pour le développement durable des États et Territoires insulaires océaniens du fait des répercussions qu'une mauvaise gestion des déchets peut avoir sur l'environnement, sur la santé publique, la qualité de la ressource en eau, les pêcheries, l'agriculture, le tourisme et la qualité de vie en général.

Les thématiques abordées lors de l’atelier
Cet atelier technique a permis de partager et d’analyser les expériences menées dans les pays du Pacifique en matière de gestion des déchets afin de les aider à identifier des systèmes de gestion des déchets efficaces et autosuffisants, protecteurs de la santé publique et de l’environnement, tout en stimulant la croissance économique.

L’atelier technique a proposé des retours d’expérience ainsi que des travaux collectifs concrets pour permettre aux participants de progresser sur les sujets suivants :

  • Législation et gouvernance
  • Systèmes de gestion des déchets : considérations financières et économiques
  • Déchets particuliers et dangereux
  • Implication des populations dans la réduction et la gestion des déchets et actions de sensibilisation
  • Décharges

Il a ainsi permis à des experts du secteur des déchets venus de PTOM anglophones et francophones, d'échanger des informations et des données d'expériences sur les enjeux techniques, juridiques et financiers entourant le renforcement de la prévention et de la gestion des déchets. Les 43 participants (Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Fidji, Samoa, Micronésie, PROE) ont pu mettre en commun et analyser les pratiques optimales en la matière. L'atelier aura également permis de renforcer les réseaux et la coopération en matière de gestion des déchets aussi bien au niveau local que régional.

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Les résultats et enseignements issus de cet atelier sont résumés dans le rapport Atelier Technique Régional sur la gestion des déchets.

Présentations réalisées lors de l'atelier :

En savoir + ›› 2ème atelier technique régional : « la gestion intégrée des déchets dans le Pacifique »

Cette activité visait à encourager les échanges d'expériences des sites pilotes avec d'autres pays du pacifique sur des thématiques de gestion durable de l'environnement. L'objectif était de contribuer à l'insertion des PTOM dans la région par des échanges bilatéraux avec des sites « miroirs » et de créer des réseaux informels. Il s’agissait de développer des synergies entre territoires, de bénéficier de retours d’expériences pertinents et de créer des rapprochements entre PTOM et entre PTOM et les autres pays et territoires du Pacifique. Certains de ces échanges ont eu pour thématiques la gestion des déchets:

Nouvelle Calédonie - Nouvelle Zélande : Rapport de mission "déchets dangereux"

Cet échange a permis aux participants de rencontrer une trentaine de professionnels, à l’occasion de 12 visites d’entreprises ou d’organismes œuvrant dans le domaine des déchets dans l’ile du Nord de Nouvelle-Zélande (voir détail en annexes 6 et 7). Les visites de terrain (8 sites de gestion des déchets) se sont déroulées dans les trois localités suivantes : Auckland, Wellington, Hastings-Napier. Ainsi, au fil des rencontres et de la prise de connaissance des documents techniques ou réglementaires recueillis, la comparaison néo-zélandaise a stimulé la réflexion des participants sur les approches technico-économiques et réglementaires prévalant en Nouvelle-Calédonie et leurs évolutions éventuelles.

Nouvelle Calédonie-Nouvelle Zélande (2017) : Rapport de mission "déchets dangereux" en Nouvelle Zélande

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Wallis et Futuna-Fdji : Echanges d'expérience sur le processus de réalisation de casier d'enfouissement selon la méthode Fukuoka

S’inscrivant dans le cadre des activités INTEGRE sur le territoire de Wallis et Futuna, la mission s’est déroulée du 25 au 29 avril 2016 à Labasa à Fidji. L’actuel casier du centre d’enfouissement technique (CET) de Vailepo à Wallis atteignant sa capacité maximale de stockage, il devient nécessaire de mettre en place un nouveau casier. De même à Futuna, il convient de redéfinir une stratégie de gestion du CET de Moasa afin d’améliorer son fonctionnement. Ainsi, l’objet principal de la mission était la visite du centre de Namara à Labasa. Ce dernier utilise la méthode Fukuoka, créée par l’université et la ville de Fukuoka en 1965 au Japon. Elle développe une technique de gestion des déchets en semi aérobie, à faible coût en utilisant des matériaux locaux ou de récupération. Ainsi, cette mission a permis un échange d’expérience entre les Agents du Service de l’environnement de Wallis et Futuna et les agents du CET de Namara ainsi qu’avec les participants invités, l’Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME) et le PROE. Au‐delà de la visite du CET, il s’agissait de bénéficier des connaissances de spécialistes et du retour d’expérience sur l’application de la méthode.

Wallis et Futuna-Fidji (2016) : Echanges d'expériences sur le processus de réalisation de casier d’enfouissement selon la méthode Fukuoka

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Nouvelle Calédonie-Nouvelle Zélande : Renforcement des capacités locales en matière de valorisation des déchets

La valorisation des déchets de verre était encore en phase initiale d’installation en Nouvelle-Calédonie. Et son développement ne s’est pas inscrit dans une démarche communautaire comparable à celle qui voit le jour actuellement à Touho. C’est pourquoi il semblait pertinent aux acteurs d’approfondir l’ensemble des thématiques précédentes en réalisant une mission d’étude auprès d’acteurs ressources (institutions, entreprises, associations) disposant d’une plus grande expérience en la matière en Nouvelle-Zélande et d’en exposer les résultats.

  • Observer et capitaliser les expériences néo-zélandaises en matière d’utilisation du sable de verre, notamment dans le rechargement des plages et la fabrication du béton destiné à la construction.
  • Présenter aux différents interlocuteurs rencontrés la situation dans la zone du projet (Touho et ZCNE) afin de bénéficier de leur expertise technique pour la mise en place d’une filière de valorisation.
  • Rencontrer les acteurs institutionnels, économiques et associatifs de la gestion et la valorisation des déchets afin d’enrichir les savoir-faire locaux des différents acteurs participant à la mission, et d’initier des partenariats durables.
  • Conforter la dynamique locale initiée à Touho en permettant au groupe de travail de se retrouver dans une démarche commune de découverte et d’apprentissage.

Nouvelle Calédonie-Nouvelle Zélande (2017) : Renforcement des capacités locales en matière de la valorisation des déchets sur la zone Patrimoine Mondial de Tua Cémuhî

Livret "sable de verre" : en verre & contre tout...le gaspillage

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Une gestion satisfaisante des déchets représente un enjeu majeur pour le développement durable des États et Territoires insulaires océaniens (ÉTIO) du fait des répercussions délétères que les déficiences peuvent avoir sur l'environnement régional, de même que sur la santé publique, la qualité de la ressource en eau, les pêcheries, l'agriculture, le tourisme et la qualité de vie en général.

A Wallis-et-Futuna, des nombreuses actions sur la gestion des déchets ont été menées car cette thématique avait été identifiée par le territoire comme prioritaire

- Exporter les déchets dangereux : Wallis-et-Futuna ne dispose pas d’infrastructure réglementaire pour le traitement des déchets dangereux qui menacent la santé et l’environnement (huiles, batteries, piles, déchets hospitaliers, etc). Ces déchets sont difficiles à évacuer compte tenu des contraintes d’isolement et du coût très élevé de traitement et d’exportation. À la demande des autorités de Wallis-et-Futuna, le projet INTEGRE a soutenu le développement de filières pérennes d’exportation des déchets dangereux comprenant la mise en place du tri sélectif, la collecte chez les particuliers et les professionnels, l’analyse, le conditionnement et l’évacuation des stocks historiques. INTEGRE et le Service de l’Environnement du Territoire de Wallis-et-Futuna ont travaillé avec la société calédonienne SOCADIS, experte en exportation de déchets dangereux. A l'issue du projet INTEGRE, le stock historique d’huiles (200 m3) et de batteries (300 tonnes) a été exporté en Nouvelle Zélande pour traitement. Le transport et l’élimination des déchets dangereux sont assujettis à la Convention de Bâle, ratifiée par l’Union européenne, qui contrôle et encadre leurs mouvements transfrontières ainsi que leurs éliminations selon des normes précises (analyse, prise en charge par des entreprises agréées, exportations vers les pays disposant des capacités, puis décontamination).

Déchets dangereux

- Fermer et réhabiliter la décharge de Futuna : À Futuna, depuis plus de 20 ans, ordures ménagères, piles, batteries, cadavres d’animaux, épaves et moteurs de voitures (…) étaient déposés de manière non contrôlée dans la décharge de Nanu’u, entraînant de nombreuses nuisances et pollutions. Les deux chefferies de Futuna et l’administration supérieure du Territoire ont souhaité que INTEGRE les assiste pour fermer la décharge et développer une solution alternative. En juillet 2016, la décharge a été fermée définitivement, clôturée et revégétalisée. Les habitants sont désormais invités à utiliser le nouveau Centre d’Enfouissement Technique (CET). L’implication des chefferies permet une forte mobilisation de la population et donne des gages de pérennisation de cette prise de conscience environnementale.

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Site de la décharge de Nanu'u avant et après la fermeture du site et sa réhabilitation

En Nouvelle-Calédonie : 

- Evacuer les épaves : INTEGRE a soutenu des opérations de collecte et d’enlèvement de 70 véhicules hors d’usages (VHU) sur la commune de Ouégoa en juillet 2015. Une deuxième opération de 200 véhicules recensés dans la commune de Poindimié a eu lieu fin 2017.

VHU NC

En Polynésie française :

- Réduire les pollutions des activités économiques : À la demande des autorités et en lien avec la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Services et des Métiers de Polynésie française, INTEGRE a développé un projet-pilote de gestion des déchets des professionnels (garages et ateliers de carénage) sur les îles de Raiatea et Tahaa. Le gisement de déchets a tout d’abord été évalué. La Communauté de Communes de Hava’i a ensuite collecté, stocké dans de nouveaux contenants adaptés puis évacué ces déchets sur l’île de Tahiti où ils ont été traités. En parallèle, une campagne de communication a été menée pour valoriser les professionnels participants et sensibiliser la population dont les factures de vidange pourraient augmenter.

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- Guide de construction de modèles simples de toilettes sèches adaptés aux états et territoires insulaires océaniens : ce guide contient des instructions pour fabriquer des modèles très simples mais efficaces de toilettes sèches dans un environnement rural et dans des situations de faibles moyens financiers. Ces toilettes sont hygiéniques et fonctionnent tout aussi bien que des toilettes classiques utilisant une fosse septique. Tous les matériaux utilisés sont normalement disponibles dans les îles océaniennes périphériques et isolées.

Toilettes seches

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INTEGRE a cherché à renforcer l’intégration des PTOM dans les réseaux régionaux en leur offrant des possibilités financières ou techniques de participer aux réseaux, soit en leurs facilitant l’accès aux réseaux soit en organisant des sessions spécifiques pour qu’ils puissent se rencontrer, échanger et partager leurs expériences avec leurs homologues soit enfin en finançant des études bilingues sur des sujets d’intérêt commun pour les PTOM ou les ACP. Pour autant, l’intégration des PTOM dans les réseaux régionaux ne se décrète pas, elle se construit au gré des rencontres, des intérêts, des volontés voire même des personnalités qui impulsent une coopération ou cherchent à aller voir ailleurs comment les choses se passent. Ainsi, selon les thématiques, la dynamique a été plus ou moins forte.

Sur la gestion régionale des déchets, les territoires étaient inégalement investis dans cette thématique dans le cadre d’INTEGRE. Pour autant, les relations créées seront à entretenir par la suite, et plusieurs garanties de pérennisation apparaissent déjà : le réseau professionnel en cours de mise en place par le PROE a un objectif de maintien à long terme, l’implication des PTOM dans l’élaboration de la stratégie régionale les positionne au cœur du dispositif, à l’instar des autres pays membres du PROE (la participation des pays ACP est intégralement financée), les relations techniques entre WF, Fidji et le PROE autour de la méthode « Fukuoka » se concrétisent avec la conception d’un casier « de long terme » à Wallis… Enfin, l’étude sur la gestion régionale des déchets dangereux ne doit pas rester lettre morte sur une étagère, charge aux autorités politiques de PTOM de s’en saisir pour entrer dans un cadre collaboratif et de coopération pour une gestion optimale de leurs déchets dangereux comme proposé dans l’étude.

Initiatives des Territoires pour la Gestion Régionales de l’Environnement

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