Gouvernance du projet

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La gouvernance globale du projet a découlé des conventions encadrant le projet :

  • Convention de financement signée entre l'Union Européenne et la Polynésie Française le 25 mars 2013. Prolongée par deux avenants : un avenant n°1 du 12/04/2016 prolongeant la période de mise en œuvre opérationnelle jusqu’au 24/03/2018 et la période d’exécution au 24/03/2020 ; un avenant n°2 du 24/08/2017 prolongeant la durée de mise en œuvre opérationnelle du 24/07/2018 et la période d’exécution au 24/07/2020.
  • Convention de contribution signée entre l'Union européenne et la CPS le 28 août 2013. Prolongée par deux avenants : un avenant n°1 du 30/05/2016 prolongeant la période de mise en œuvre jusqu’au 28/01/2018 et de la période d’exécution jusqu’au 28/01/2020 ; un avenant n°2 prolongeant la période de mise en œuvre jusqu’au 28/06/2018.

Elle a été validée lors de la deuxième réunion du comité de pilotage (2014).

 

Gouvernance

 

Comité de pilotage régional - COPIL

copil

Composé des pays et territoires (2 membres pour chaque : un représentant de l'ordonnateur territorial du 10ème FED, un représentant du service technique référent pour le projet) et présidé par la Polynésie française (ordonnateur régional du 10ème FED), il comptait donc 9 membres.

Il constituait l'instance décisionnelle du projet pour :

  • Garantir l'appropriation et la maîtrise du projet par les PTOM ;
  • Impulser les orientations générales du projet ;
  • Valider la programmation technique ;
  • Assurer le suivi de son avancement, valider les résultats et faciliter les échanges d'information sur les projets dans la région ;
  • Approuver les documents de cadrage et de suivi.

L'Union européenne et la CPS y étaient observateurs.

Comptes rendus des comités de pilotage régionaux : 

Comité de coordination technique territorial - CCTT

cctt

Chargé de l'orientation, de la coordination et du suivi technique des actions mises en oeuvre, il était responsable, à l'échelle du pays ou du territoire, de :

  • Valider les plans d'actions par site, pour présentation en COPIL ;
  • Proposer et valider le plan d'actions transversal à présenter en COPIL ;
  • Arbitrer la distribution des fonds entre les différents sites ;
  • Suivre l'avancement du projet dans les différents sites.

Gouvernance du projet en Nouvelle-Calédonie : Comptes rendus du Comité de Coordination Technique Territorial (CCTT) en Nouvelle Calédonie

Gouvernance du projet à Wallis-et-Futuna : Comptes rendus du Comité de Coordination Technique Territorial (CCTT) à Wallis-et-Futuna

Gouvernance du projet en Polynésie française : Comptes rendus du Comité de Coordination Technique Territorial (CCTT) en Polynésie française

Comité local - CL

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Chaque site pilote comprenait un comité local visant à faciliter la mise en oeuvre des actions de gestion et de préservation des ressources. Selon les PTOM, il leur était ou non donné un rôle décisionnel. Ce comité avait vocation à suivre le travail technique au plus près du terrain, ses membres participaient à l'élaboration du plan d'actions du site. Leur existence a permis de garantir que les plans d'action qui ont été discutés en son sein étaient compris et acceptés par les populations, avant d'être proposés en CCTT.

Chaque pays ou territoire a élaboré une organisation tenant compte de sa structure de gouvernance et de son organisation institutionnelle propres. Les structures préexistantes ont été investies dès que cela était possible (Conseil Territorial de l'Environnement à Wallis et Futuna, comités de gestion Patrimoine Mondial en Nouvelle-Calédonie, Conseil des îles de Pitcairn), le suivi du projet leur étant confié dans le cadre de leurs compétences. Lorsque cela était nécessaire, des structures ad hoc ont été créées, avec une ambition de pérennisation comme témoin du renforcement de la gouvernance impulsée par le projet.

La CPS comme maître d'oeuvre :

La Communauté du Pacifique a utilisé l'ensemble de ses services et outils pour assurer la bonne gestion du projet selon les standards internationaux. Elle a assuré également la coordination et l'échange entre le projet INTEGRE et toutes les actions menées par ses propres sections techniques concernées comme elle a facilité la coopération et l'échange avec les services et les programmes d'autres organisations du Conseil régional des organisations du Pacifique ("CROP"). Le projet INTEGRE était rattaché à la division "Durabilité Environnementale et Changement Climatique" de la CPS.

L'équipe de coordination technique pour la mise en oeuvre :

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L'équipe de coordination technique a été recrutée par la CPS. Elle a aidé le maître d'ouvrage à exécuter le projet en effectuant notamment des tâches nécessitant des capacités techniques et des tâches administratives, préparatoires et accessoires (secrétariat, communication...) relatives à la planification et au suivi de certains volets du projet et à la communication des rapports correspondants.

L'équipe était composée de cinq personnes :

  • une coordinatrice en charge de la coordination technique générale du projet, de la mise en oeuvre et du suivi, de l'évaluation ex-ante (plan d'action) et de la mise en oeuvre et du suivi des actions réalisées à Pitcairn, elle rendait compte à la directrice de la division "Durabilité Environnementale et Changement Climatique" de la CPS ;
  • une assistante de projet qui appuyait l'ensemble de l'équipe pour les aspects administratifs, financiers, logistique et de communication/valorisation ;
  • trois coordinatrices territoriales responsables de la mise en oeuvre et du suivi du projet au niveau des pays et territoires. Basées au sein des structures institutionnelles homologues en PF et à WF, à la CPS en NC, leur rôle n'était pas substitutif mais a conduit, au contraire, à un transfert des savoir-faire par la pratique.

Les services techniques référents :

Un par pays ou territoire :

La responsabilisation de ces services pour la mise en oeuvre du projet a permis d'ancrer celui-ci dans les structures de gouvernance et ainsi de faciliter le transfert et assurer la pérennisation des acquis.

Il s'agissait, pour la Polynésie française et pour Wallis et Futuna, de la structure au sein de laquelle était basée la coordinatrice territoriale, soit respectivement la Direction de l'Environnement (DIREN) et le Service Territorial de l'Environnement (STE).

Pour Pitcairn, il s'agissait de la « Natural resources division ». Pour la Nouvelle-Calédonie, il s'agissait du Conservatoire des Espaces Naturels (CEN).

Des coordonnateurs / animateurs de site :

animateurs

Au niveau des sites pilotes :

Un ou plusieurs coordonnateur(s) de site ont pu être identifié(s) pour chaque site pilote, en tant que de besoin. Il s'agissait de personnes (désignées par leurs services d'origine) ou de services, sur site ou en ayant une excellente connaissance, ayant la compétence pour proposer des décisions et faire le lien entre tous les services impliqués. Ils s'impliquaient dans le projet au titre de leurs fonctions habituelles, au sein de leur service.

Des structures d'appui technique :

Non dotées de pouvoir décisionnel, elles pouvaient être mises en place afin d'assurer les travaux de collecte d'information et de leur mise en forme, d'analyse, d'impulsion, de préparation des documents de travail à soumettre aux comités... Elles se réunissaient autant que de besoin, étaient animées par le coordonnateur territorial et regroupaient des personnes ressources en fonction de leurs compétences, connaissances et positionnement dans les structures partenaires du projet (services, collectivités, associations, chambres consulaires...).

Un bureau technique était ainsi en place à Wallis et Futuna, ainsi qu'un groupe d'appui technique en Polynésie française. Plus informel, l'unité de support technique de Pitcairn regroupait la coordinatrice, le bureau des îles Pitcairn à Auckland et la division des ressources naturelles à Pitcairn.

 

Initiatives des Territoires pour la Gestion Régionales de l’Environnement

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