La CPS comme maître d'oeuvre :
La Communauté du Pacifique a utilisé l'ensemble de ses services et outils pour assurer la bonne gestion du projet selon les standards internationaux. Elle a assuré également la coordination et l'échange entre le projet INTEGRE et toutes les actions menées par ses propres sections techniques concernées comme elle a facilité la coopération et l'échange avec les services et les programmes d'autres organisations du Conseil régional des organisations du Pacifique ("CROP"). Le projet INTEGRE était rattaché à la division "Durabilité Environnementale et Changement Climatique" de la CPS.
L'équipe de coordination technique pour la mise en oeuvre :

L'équipe de coordination technique a été recrutée par la CPS. Elle a aidé le maître d'ouvrage à exécuter le projet en effectuant notamment des tâches nécessitant des capacités techniques et des tâches administratives, préparatoires et accessoires (secrétariat, communication...) relatives à la planification et au suivi de certains volets du projet et à la communication des rapports correspondants.
L'équipe était composée de cinq personnes :
- une coordinatrice en charge de la coordination technique générale du projet, de la mise en oeuvre et du suivi, de l'évaluation ex-ante (plan d'action) et de la mise en oeuvre et du suivi des actions réalisées à Pitcairn, elle rendait compte à la directrice de la division "Durabilité Environnementale et Changement Climatique" de la CPS ;
- une assistante de projet qui appuyait l'ensemble de l'équipe pour les aspects administratifs, financiers, logistique et de communication/valorisation ;
- trois coordinatrices territoriales responsables de la mise en oeuvre et du suivi du projet au niveau des pays et territoires. Basées au sein des structures institutionnelles homologues en PF et à WF, à la CPS en NC, leur rôle n'était pas substitutif mais a conduit, au contraire, à un transfert des savoir-faire par la pratique.
Les services techniques référents :
Un par pays ou territoire :
La responsabilisation de ces services pour la mise en oeuvre du projet a permis d'ancrer celui-ci dans les structures de gouvernance et ainsi de faciliter le transfert et assurer la pérennisation des acquis.
Il s'agissait, pour la Polynésie française et pour Wallis et Futuna, de la structure au sein de laquelle était basée la coordinatrice territoriale, soit respectivement la Direction de l'Environnement (DIREN) et le Service Territorial de l'Environnement (STE).
Pour Pitcairn, il s'agissait de la « Natural resources division ». Pour la Nouvelle-Calédonie, il s'agissait du Conservatoire des Espaces Naturels (CEN).
Des coordonnateurs / animateurs de site :

Au niveau des sites pilotes :
Un ou plusieurs coordonnateur(s) de site ont pu être identifié(s) pour chaque site pilote, en tant que de besoin. Il s'agissait de personnes (désignées par leurs services d'origine) ou de services, sur site ou en ayant une excellente connaissance, ayant la compétence pour proposer des décisions et faire le lien entre tous les services impliqués. Ils s'impliquaient dans le projet au titre de leurs fonctions habituelles, au sein de leur service.
Des structures d'appui technique :
Non dotées de pouvoir décisionnel, elles pouvaient être mises en place afin d'assurer les travaux de collecte d'information et de leur mise en forme, d'analyse, d'impulsion, de préparation des documents de travail à soumettre aux comités... Elles se réunissaient autant que de besoin, étaient animées par le coordonnateur territorial et regroupaient des personnes ressources en fonction de leurs compétences, connaissances et positionnement dans les structures partenaires du projet (services, collectivités, associations, chambres consulaires...).
Un bureau technique était ainsi en place à Wallis et Futuna, ainsi qu'un groupe d'appui technique en Polynésie française. Plus informel, l'unité de support technique de Pitcairn regroupait la coordinatrice, le bureau des îles Pitcairn à Auckland et la division des ressources naturelles à Pitcairn.